I formes et prÉsentations : comprimé enrobé gastrorésistant à 333 mg (blanc) : boîte de 60 sous plaquettes thermoformées (pvc/

AOTAL® 333 mg comprimé enrobé gastrorésistant. FORMES ET PRESENTATIONS :
Comprimé enrobé gastrorésistant à 333 mg (blanc) : boîte de 60, sous plaquettes
thermoformées. COMPOSITION : Acamprosate (DCI) : 333 mg par comprimé. Excipients :
- noyau : crospovidone (Kollidon CL), cellulose microcristalline (Avicel PH 101), silicate de
magnésium (Compressil), carboxyméthylamidon sodique (Explotab), silice colloïdale anhydre
(Aerosil 200), stéarate de magnésium ; - enrobage : copolymérisat anionique d’acide
polyméthacrylique et d’ester d’acide acrylique (Eudragit L 30 D), talc, propylèneglycol.
Teneur en calcium : 33,3 mg/cp. INDICATIONS : L’acamprosate est indiqué dans le
"maintien de l’abstinence chez le patient alcoolo-dépendant". Il doit être associé à la prise en
charge psychologique. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : La posologie est de
2 comprimés matin, midi et soir, pour un sujet de poids supérieur à 60 kg. Elle est de
2 comprimés le matin, un à midi et un le soir, pour un sujet de poids inférieur à 60 kg. Il est
préférable d’administrer le comprimé à distance des repas si la tolérance digestive est bonne
(cf. Pharmacocinétique). Le traitement par acamprosate doit être instauré dès que possible
après l’arrêt de la consommation d’alcool. Une réalcoolisation épisodique ne contre-indique
pas le maintien du traitement. L’administration de l’acamprosate au cours du repas diminue
la biodisponibilité du médicament. La durée recommandée du traitement est de 1 an.
CONTRE-INDICATIONS :  Hypersensibilité connue à l’acamprosate ou à l’un des
excipients.  Insuffisance rénale (créatininémie > 120 µmol/l). MISES EN GARDE ET
PRECAUTIONS D’EMPLOI
:  L’acamprosate n'est pas un traitement des symptômes aigus
du sevrage alcoolique.  En l’absence de données cliniques, l’acamprosate ne peut être
recommandé chez les patients de moins de 18 ans et chez les sujets âgés de plus de
65 ans.  En l’absence de données cliniques, l’acamprosate ne peut être recommandé chez
les patients présentant une insuffisance hépatique grave (Groupe C de la classification de
Child-Plugh).  Alcool, dépression et suicide étant étroitement liés, il convient de surveiller
tout changement d'humeur ou de comportement chez les patients en cours de sevrage sous
acamprosate. INTERACTIONS :  La prise concomitante d’alcool avec l’acamprosate ne
modifie pas la pharmacocinétique de l’acamprosate ou de l’alcool.  L’acamprosate ne
modifie pas les paramètres pharmacocinétiques du diazépam, ni de l’imipramine.  Le
retentissement d'un traitement par acamprosate sur les paramètres pharmacocinétiques du
disulfiram n’est pas connu. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : Les données animales sont
rassurantes mais les données cliniques sont encore insuffisantes. Cependant, le maintien de
l’abstinence en cours de grossesse étant primordial, l’utilisation de l’acamprosate est
envisageable quel que soit le terme de la grossesse. L’acamprosate est déconseil é chez la
femme qui allaite en l’absence d’études du passage de l’acamprosate dans le lait maternel.
EFFETS INDESIRABLES : Les effets indésirables ont été classés selon la fréquence utilisée
ci-après : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100, < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1000, < 1/100),
rare (≥ 1/10 000, < 1/1000), très rare (< 1/10 000).  Affections gastro-intestinales : très
fréquent
: diarrhée ; fréquent : douleurs abdominales, nausées, vomissements.  Affections
de la peau et du tissu sous-cutané : fréquent : prurit, érythème maculopapuleux.  Affections
des organes de reproduction et du sein : fréquent : frigidité et impuissance.  Affections
psychiatriques : fréquent : diminution de la libido ; peu fréquent : augmentation de la libido.
Autres effets indésirables issus de la notification spontanée :  Affections de la peau et
du tissu sous-cutané : éruptions vésiculo-bulleuses.  Affections du système immunitaire :
réactions d'hypersensibilité (urticaire, œdème de Quincke, réaction anaphylactique).
SURDOSAGE : Les surdosages aigus en acamprosate sont habituellement bénins. Dans les
cas rapportés, le seul symptôme pouvant être raisonnablement rattaché au surdosage est la
diarrhée. Lors de ces surdosages, aucun cas d’hypercalcémie n’a été décrit. Dans une telle
éventualité, le traitement serait celui de l’hypercalcémie aiguë. PHARMACODYNAMIE :
Médicaments utilisés dans la dépendance alcoolique, code ATC : N07BB03. L’acamprosate
(acétylhomotaurinate de calcium) a une structure similaire à celle des acides aminés
neuromédiateurs tels que la taurine ou l’acide gamma-amino-butyrique (GABA). Il comporte
une acétylation permettant son passage à travers la barrière hématoencéphalique. Il a été
montré que l'acamprosate stimule la neuromédiation inhibitrice GABAergique et antagonise
l’action des acides aminés excitateurs, en particulier celle du glutamate. Les études réalisées
chez l’animal ont établi que l’acamprosate a un effet spécifique sur la dépendance alcoolique
puisqu’il diminue l’absorption volontaire d'alcool chez le rat rendu alcoolo-dépendant.
PHARMACOCINETIQUE : L’absorption de l’acamprosate à travers le tractus gastro-
intestinal est modérée. Elle est lente et soutenue, avec une importante variabilité inter-
individuelle. L’administration d’acamprosate avec des aliments diminue la biodisponibilité du
médicament par rapport à son administration à jeun. L’état d’équilibre est atteint en 5 à
7 jours après administration orale répétée. L'acamprosate n'est pas lié aux protéines
plasmatiques. L'élimination de l'acamprosate s’effectue exclusivement par voie rénale et
sous forme inchangée, la clairance rénale de l’acamprosate étant quasiment identique à la
clairance plasmatique totale. De plus, la prise d’acamprosate par voie injectable montre qu’il
existe une relation linéaire entre le degré d’insuffisance rénale et l’allongement de la demi-
vie d’élimination plasmatique. Tandis que l’absorption digestive est prolongée, l’élimination
de l’acamprosate est rapide. La demi-vie comprise entre 15 et 30 heures est donc plus
représentative de l’absorption que de l’élimination. Les paramètres pharmacocinétiques de
l’acamprosate ne sont pas modifiés par une altération de la fonction hépatique. SECURITE
PRECLINIQUE
: Dans les études précliniques, les signes de toxicité sont liés à une
absorption excessive de calcium et non à l’acéthylhomotaurine. Des troubles du
métabolisme phosphocalcique tels que diarrhées, calcification des tissus mous, lésions
rénales et cardiaques ont été observés. Chez l’animal, l’acamprosate ne présente pas de
potentiel mutagène ou carcinogène, pas d’effet tératogène ni d’effet indésirable sur les
fonctions
RENSEIGNEMENTS
ADMINISTRATIFS : Titulaire de l’AMM : Merck Santé, Lyon, France. LISTE II.
AMM/CIP N° 329 761-5 (1987, rév. 21.10.2008) 60 cp ; Prix : 16,11 € ; CTJ : 1,07 € à 1,61 €.
Remboursement Séc. Soc. à 65 %. Collect. Admis AP Paris. Merck Serono : 37 rue Saint-
Romain
médicale/Pharmacovigilance : Tél (N° vert) : 0 800 888 024. Site web : www.merckserono.fr. E-mail MLL 2009-05-27.

Source: http://int.alcoweb.fr/alcool//front/blob/Mentions_legales_AOTAL.pdf?blobCode=76

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