Le congrès du snetaa s’est ouvert le 21 mai 2007, à la

De LA BOURBOULE à LA LECHERE
Le Congrès du SNETAA s’ouvre, ce 21 mai 2007, à LA LECHERE, en Savoie, station thermale, située en basse montagne, accueillant les personnes d’un certain âge souffrant de troubles circulatoires ou de rhumatismes. Il est vrai que ses eaux sont également efficientes pour qui souffre de troubles gynécologiques. Or, il et bien connu que la gente féminine est fort rare chez les cadres du SNETAA ! Mais, peut-être, nos PLP-secrétaires* nationaux et PLP-secrétaires académiques, qui tirent les ficelles de la « démocratie » syndicale au sein du SNETAA, ont-ils pensé que les troubles « gynécologiques » pouvaient s’entendre à double sens, le second étant qu’ils peuvent être assimilés chez les hommes aux difficultés, l’âge venant (avec, entre autres, ses infirmités circulatoires et rhumatismales), d’approcher avec succès les dames dont ils sont friands. En bref, peut-être ont-ils cru que les eaux de LA LECHERE valaient mieux que le Viagra ! Toujours est-il que ce congrès commence, et qu’il faut bien le situer dans son contexte qui n’est pas exclusivement érotico-thermal. D’abord, il y a la réélection triomphale au secrétariat général, par la direction sortante (et rentrante ?), de Christian LAGE dont la première mandature a révélé les capacités : en dessous de zéro** ! Ensuite, il y a la définition de l’orientation syndicale adoptée, parce que sans concurrente, par une formidable majorité AUTREMENT***, cette orientation dit que ce qui est bon pour le direction nationale (LAGE et ses suppôts) est bonne pour le SNETAA, ses adhérents, les PLP et l’Enseignement Professionnel ! Enfin, il y a le délabrement à l’externe : la dégringolade continuelle des adhésions, l’érosion des résultats aux élections professionnelles (elles sont passées sous la barre des 20 % en 2007), la fin du monopole de la défense des PLP et de l’enseignement professionnel public : 1. par l’abandon de la spécificité de corps et l’option du syndicalisme généraliste ; 2. au profit du SNUEP-FSU, désormais seul syndicat spécifique de l’Enseignement Professionnel dans le paysage du syndicalisme « officiel ». Délabrement doublé, à l’interne, par la scission dans l’académie de NANTES, les « affaires » financières du territoire de NOUVELLE CALEDONIE et la fronde de l’Académie de LYON à l’occasion de laquelle PABOT, le géniteur syndical de LAGE, souhaite faire son come-back.**** Un tel constat préalable permet d’augurer que ce Congrès du SNETAA sera d’un cru millésimé : celui du gâchis syndical dans lequel ses auteurs pataugent et s’enfoncent davantage ! Depuis 2005, chacun sait bien que la fédération EIL a vécu : sous la tyrannie de PABOT puis sous l’inconsistance de SAULNIER, elle a abandonné les principes et les valeurs d’AUTREMENT en jetant aux orties les statuts qu’elle s’était donnée à LAMOURA et avait confirmés à TARASCON-SUR-ARIEGE. Ainsi que le disait la secrétaire générale du SNCA e.i.L. à LA BOURBOULE*****, il y a un an : les revendications et la spécificité historique du SNETAA, tout autant que
l’attachement à l’orientation syndicale définie par la Charte d’Amiens, au cœur
d’AUTREMENT et d’EIL, ont trouvé refuge au SNCA e.i.L.
C’est de lui que partira le renouveau du syndicalisme émancipateur du monde au travail. * PLP-secrétaire comme on dit député-maire ou cardinal-duc (de Richelieu s’entend). ** Pas toujours, il est vrai : voir ses faramineuses dîmes prélevées sur les cotisations des adhérents pour satisfaire à ses dépenses touristico-syndicales et frais de bouche (in AUTREMENT Convergence POUR LE SYNDICALISME INDEPENDANT EFFICACE ET LAÏQUE de novembre 2006) *** AUTREMENT, l’authentique AUTREMENT, s’est élaboré à partir de la revendication des personnels et de sa prise en compte par une délégation (au sein de la FSU) qui a toujours, de 1993 à 2001, rappelé que l’indépendance syndicale passait par le terrain et non par des mots d’ordre politiques, que son efficacité était à ce prix, et que la laïcité tant de l’Ecole que de la société était à la base de l’application de la Charte d’Amiens. **** Comme les « dive » sur le retour, PABOT pense qu’il peut faire ses adieux une multitude de fois… D’où la nécessité de reprendre du service, même si l’on n’a plus de voix, d’abattage ni de talent. ***** Cette première cure thermale n’a pas guéri le SNETAA ( ni la fédération EIL d’ailleurs) de son in-indépendance, de son in-efficacité et de son sectarisme.

Source: http://www.snca-nat.fr/De_La_Bourboule_a_%20La_Lechere.pdf