Prix Sakharov
Le dissident cubain Guillermo Farinas, prix Sakharov 2010 pour la liberté de pensée du Parlement européen, a été arrêté hier pour la troisième fois en 48 heures, en compagnie d'une vingtaine d'opposants, a indiqué sa mère Alicia Hernandez. [DNA, 29 janvier]
Corinne Lepage -
"Viande bovine issue d’un descendant de boeuf cloné". Cet étiquetage s’imposera-t-il
Animaux clonés
un jour dans tous les supermarchés européens ? C’est en tout cas ce que la députée européenne Corinne Lepage va réclamer aujourd’hui à Bruxelles. Quinze ans après la naissance de la brebis Dolly (le premier mammifère cloné), une réunion consacrée à la production et à l’importation de viande clonée réunit aujourd’hui des représentants du Parlement, du Conseil et de la Commission européenne. Depuis qu’un fermier écossais a importé des Etats-Unis puis vendu, l’été dernier, de la viande et du lait issus de bétail cloné, l’ancienne ministre de l’Environnement craint que les produits issus de descendants d'animaux dupliqués n’envahissent nos assiettes. [Le Parisien] Corinne Lepage : "Le Parlement européen s’est prononcé il y a deux ans contre le clonage à des fins commerciales et contre l’importation de viande clonée. La Commission est d’accord pour imposer un moratoire de cinq ans sur la production et l’importation d’aliments directement issus d’animaux clonés. Mais rien n’est prévu sur l’importation de descendants de clones. Or un seul animal cloné peut engendrer, en cascade, plusieurs milliers de descendants". [Le Parisien]
Zone euro
2,4% d’inflation en zone euro. Après 2,2 % en décembre, l’inflation s’est encore accélérée en janvier dans la zone euro, selon une estimation hier d’Eurostat. La hausse générale des prix dépasse l’objectif de la Banque centrale européenne, qui vise une inflation sur le moyen terme d’un peu moins de 2 %. [La Croix] Les résultats de l’inflation dans la zone euro en janvier, publiés hier, montrent une accélération de la hausse des prix à 2,4 %, un niveau oublié depuis l’avant-crise. L’origine de ce mouvement tient pour l’essentiel dans l’envolée des prix du baril. Mais la BCE estime que ces pressions inflationnistes pourraient se répercuter dans les prochains mois jusque dans les salaires et prépare d’ores et déjà l’opinion et les marchés à une prochaine hausse des taux. Les économistes font toutefois valoir qu’un resserrement prématuré de la politique monétaire pourrait être fatal à la croissance européenne. [Les Echos] Contrairement aux attentes, la crise en Égypte n’a pas fait baisser l’euro. Au
contraire. La monnaie européenne s’échangeait, hier dans la soirée, autour de 1,369 dollar, en hausse sensible face au billet vert. Les cambistes s’inquiètent surtout des pressions inflationnistes dans la zone euro, qui pourraient obliger la Banque centrale européenne à remonter les taux d’intérêt plus tôt que prévu, cette année. D’après une estimation d’Eurostat, l’inflation en zone euro s’élevait à 2,4 % au mois de janvier, après une hausse de 2,2 % en décembre, bien au-dessus de l’objectif de 2% fixé par la BCE. [Le Figaro] Selon la première estimation d’Eurostat, la hausse des prix ressort à 2,4 % en glissement annuel dans les dix sept pays de la zone, contre 2,2 % en décembre et un consensus de 2,3 %. L’objectif de la BCE, qui rendra jeudi son verdict de politique monétaire, est de contenir la hausse des prix en dessous de 2 % et ses mises en garde contre la montée du péril inflationniste ont été légion depuis quinze jours. [La Tribune]
Les Etats de la zone euro ont levé environ 100 milliards d’euros d’obligations depuis le début de l’année. L’Espagne et le Portugal ont dû payer un prix élevé mais la demande des investisseurs a été assez soutenue. Ces émissions ainsi que l’immense succès des deux emprunts européens pour l’Irlande ont contribué à un regain d’optimisme. [Les Echos]
Dettes souveraines Michel Barnier : « Nous allons voir comment améliorer le test sur les dettes
souveraines. Nous rendrons publics naturellement ces tests. Nous regardons, avec la nouvelle Autorité bancaire européenne, l’EBA, comment traiter la question de la liquidité. Elle a proposé de faire une évaluation parallèle que je trouve intéressante, mais je veux aussi voir ce que font les Américains de leur côté ». [La Tribune]
Fonds souverains
A la tête de plus de 4.100 milliards de dollars, les fonds souverains restent globalement encore à l’écart des actions et de la dette souveraine européennes, selon le dernier baromètre du « Sovereign Wealth Fund Institute », établi après un sondage auprès de ses membres, permettant de noter de 1 à 10 les classes d’actifs jugées par eux les plus attractives dans les trois trimestres à venir. [Les Echos]
Cela ressemble au début d’un traité de paix : revenus à Davos, où ils s’étaient faits rares depuis le quasi-collapsus du système financier mondial en 2008, les banquiers paraissent avoir trouvé, au Forum économique qu'accueille chaque année cette petite ville des Alpes suisses, un ton et une relation plus apaisés avec les gouvernements. [Le Monde]
Airbus - Boeing
Un partout, la balle au centre. Ni Airbus, ni Boeing n’ont gagné la guerre déclenchée en 2004 devant l’OMC par les États-Unis et l’Europe qui s’accusent mutuellement de soutien illégal à leur constructeur aéronautique. Au bout de sept ans de procédure, l’OMC a dénoncé hier, dans un rapport définitif de plus de 800 pages, certaines aides américaines à Boeing. Le 30 juin 2010, l’OMC avait dénoncé, dans un premier verdict final, certaines aides européennes à Airbus. [Le Figaro] Le rapport final – et confidentiel – de l’OMC sur les aides à Boeing remis hier aux autorités européennes et américaines a été une nouvelle fois salué par des déclarations de victoire contradictoires de part et d’autres de l’Atlantique. Tandis que la Commission européenne et Airbus se félicitent de la condamnation par l’OMC « d’au moins 5 milliards d’aides » publiques illégales à Boeing, l’avionneur américain a affirmé, de son côté, que l’OMC avait rejeté « la quasi-totalité des plaintes déposées par l’Europe à l’encontre des Etats-Unis ». [Les Echos] Dans la bataille qui oppose Airbus à Boeing depuis 2004 devant l’OMC, l’avionneur européen vient de remporter une marche. Airbus juge même que son préjudice commercial s’est élevé à 32,8 Mds€, à cause des aides américaines déguisées entre 2000 et 2005. L’OMC reconnaît par exemple que Boeing « n’aurait pas pu lancer le 787 sans subventions illégales », et l’a fait grâce aux « 3,6 Mds€ d’aides des contribuables américains ». Le porte-parole du commissaire européen chargé du Commerce s’est félicité du verdict de l’OMC. [Le Parisien]
OCDE - Paradis
Le Forum mondial sur la transparence et l’échange d’informations fiscales abrité par
l’OCDE, et qui regroupe 94 pays chargés de s’évaluer entre eux, a divulgué hier une deuxième vague de rapports. Le Forum, qui avait déjà diffusé en septembre dernier les rapports traitant de huit pays, a jaugé seulement le cadre réglementaire et légal de cinq Etats (étude de phase 1) et évalué l’application effective de ces lois dans cinq autres
(phase 2). Parmi les cinq pays évalués en phase 1, quatre (les Barbades, les Seychelles, Saint-Marin, Trinité et Tobago) disposent d’un cadre « non conforme aux exigences internationales en matière de transparence financière ». [Les Echos]
Bouclier
Michel Derdevet, maître de conférences à l’IEP de Paris et Fabien Roques, directeur à
énergétique
l’IHS Cambridge Energy Research Associates : Un nombre croissant d’Européens,
européen
parmi les plus démunis, ne peut plus aujourd’hui se chauffer ou s’éclairer correctement. Les dernières estimations de la Commission européenne révèlent que 13% des foyers européens souffrent de pauvreté énergétique, soit au total 65 millions d’Européens. [La Tribune]
Minerais rares
Jérôme Pécresse, directeur général délégué d’Imerys : Les difficultés d’accès aux matières premières minérales stratégiques ont atteint un point critique. Consciente de cette situation, la Commission européenne a publié dès le 17 juin 2010 un rapport s’alarmant des conditions d’approvisionnement de 14 matières minérales de la plus haute importance du fait de leur usage et de leur non-substituabilité à ce jour dans certaines industries de pointe à fort potentiel, telles que les piles rechargeables, les fibres optiques, le photovoltaïque, ou encore dans des technologies avancées dans les domaines du laser, de l’optique ou du médical. [Les Echos]
International - RELEX
Egypte - Presse
Alors que les Egyptiens sont appelés aujourd’hui à la grève générale, l’armée a jugé
nationale
«légitimes» les revendications de la population, fragilisant Moubarak. [Libération] L’UE a appelé hier le président égyptien à engager sans délai avec l’opposition de vraies réformes démocratiques et à tenir des élections libres. Catherine Ashton a réclamé des «initiatives concrètes et déterminées». Les ministres européens ont aussi exhorté dans une déclaration commune à des «réformes démocratiques substantielles» conduisant à la tenue d’élections «libres et justes». [Libération] Alors que les scènes de fraternisation se multiplient, les militaires égyptiens jugent «légitimes» les revendications du peuple. [Le Figaro] L’Europe est, comme au début de la révolution tunisienne, prudente en Egypte, dont le principal parrain politique restent les Etats-Unis. [Les Echos] Une Europe qui réagit avec un temps de retard, en ordre dispersé, et en se gardant de gestes forts pour, semble- t-il, ménager un avenir proche, dont nul ne sait s’il se fera avec ou sans Hosni Moubarak, le président égyptien. Telle était l’impression dégagée par les déclarations éparses provenant des capitales européennes, à l’issue d’une semaine qui a vu le régime égyptien, interlocuteur majeur de l’Europe dans sa «politique de voisinage» et sur le dossier du Proche-Orient, considérablement ébranlé. [Le Monde] Après un excès de confiance, Israël évolue vers l’alarmisme, voire même, selon un diplomate, un «début de panique» : c’est peu dire que les dirigeants israéliens ont été pris au dépourvu par l’enchaînement des événements en Egypte. Après trois jours d’assurances selon lesquelles la stabilité du régime de Hosni Moubarak ne faisait aucun doute, les scénarios se sont détériorés pendant le week- end, avec le spectre de l’accord de paix israélo-égyptien de 1979 volant en éclats. Parce qu’elles craignent une instabilité régionale, les autorités israéliennes ont multiplié les appels depuis dimanche pour demander aux Etats-Unis et aux pays européens de cesser leurs critiques et de soutenir le régime du président Moubarak. [Le Monde] Nahla Chahal, sociologue et chroniqueuse au quotidien «Al-Hayat» : Il est probable que, face à l’exemple de la Tunisie, la leçon principale retenue par les pouvoirs en place dans le monde arabe soit qu’il aurait fallu réprimer plus violemment et depuis la première minute. Mais ces pouvoirs ne perdurent pas par l’unique répression directe. Le contrôle des sociétés se fait grâce à un maillage plus subtil et de longue haleine, dont les deux autres champs sont la paupérisation et la corruption. [Le Monde]
Presse régionale
Alors que l'Egypte est toujours en proie aux émeutes, la communauté internationale appelle le régime au changement. Américains et Européens craignent la contagion.
Pendant ce temps, l'opposition se rassemble ; les Frères musulmans se sont mis d'accord avec Mohamed El-Baradeï pour négocier une transition avec le pouvoir. Dans les rues du Caire, "La police nous traite comme des animaux", en Israël, un sentiment de crainte. Selon Charlotte Lepri, dans La Provence, spécialiste des Etats-Unis, chercheur à l'Iris, "Obama veut éviter une rupture abrupte". Interview de Renaud Muselier pour qui, il n'y a "ni indifférence, ni ingérence" ; il pense que l'Union pour la Méditerranée pourra, à l'avenir, jouer un rôle, il se dit confiant dans l'avenir de l'UpM. Le message délivré par la télévision d'Etat montre que la révolte égyptienne s'engage dans un chemin de non-retour. Le président refuse d'abdiquer, il a mis plusieurs fois en garde les citoyens égyptiens contre la menace du chaos. "Pouvoir absolu invisible", le peuple égyptien, surtout les plus pauvres et les classes moyennes que Moubarak a totalement ignoré, est à bout. Selon Pierre Bastien dans La Marseillaise, "aider les peuples de tels pays passe par des actes politiques forts, des choix qui puiseraient leurs forces dans les valeurs de coopération, de co-développement et de solidarité partagées, bref, un autre ordre mondial". La Provence dresse le portrait d'El-Baradeï, "peut-il tenir tête au pouvoir ?". Selon Georges-Marc Benamou, "deux voies vont se proposer ; la voie islamiste avec les "Frères musulmans", puissants, historiquement implantés, structurés depuis des décennies, infiltrés dans un appareil d'Etat qui les tolérait, ce serait alors la solution "iranienne" pour l'Egypte, un cauchemar. L'autre voie, ce sera l'armée, seule institution encore crédible". [Direct MarseillePlus 31 janvier, 6 ; La Provence 31 janvier, 1-28 et 29 janvier ; La Marseillaise 31 janvier, 1-40 et 29 janvier, 35 ; Econostrum 28 janvier ; Nice et Var Matin 30 janvier, 12]
Les ministres des Affaires étrangères européens ont décidé, hier, de geler les avoirs de l’ex-président tunisien déchu, Zine el-Abidine Ben Ali, et de son épouse, Leïla Trabelsi, répondant à une demande des autorités tunisiennes. La sous-préfecture de Kasserine, ville frondeuse du centre de la Tunisie, a par ailleurs été pillée et saccagée, hier, selon des sources syndicales et l’agence officielle de presse TAP. [Les Echos] Réprimés sous Ben Ali, peu visibles pendant les manifestations, les islamistes font une percée dans le paysage politique tunisien, avec le retour au pays, avant-hier, de leur principal leader, Rached Ghannouchi. De quoi inquiéter les défenseurs de la laïcité. [Le Figaro] Souhayr Belhassen, présidente de la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH) ; Sophie Bessis, secrétaire générale adjointe de la FIDH; Khedija Cherif, secrétaire générale de la FIDH : Dans la Tunisie démocratique qui commence à se construire, on évolue dans un environnement périlleux. Les régimes despotiques, monarchiques ou militaires qui l’entourent feront tout pour la déstabiliser puisqu’ils tremblent de la contagion. On connaît la capacité de nuisance du colonel Kadhafi, hostile au mouvement tunisien d’émancipation. Les Etats-Unis et l’UE doivent faire comprendre à leurs partenaires arabes qu’ils sont aux côtés de cette Tunisie nouvelle, et que toute tentative de déstabilisation aurait des répercussions sur leurs relations. [Le Monde] Nabil Ennasri, doctorant et Vincent Geisser, sociologue et chercheur au CNRS : Par son courage, le peuple tunisien vient de tordre le coup à une théorie en vogue dans certains milieux politiques européens et nord-américains qui voient dans le monde arabe un espace réfractaire à l’émancipation démocratique. Ces derniers prétendent que seuls les islamistes sont susceptibles de renverser les régimes arabes «modérés» et qu’il convient, pour contenir ce péril, de soutenir les autocrates, quitte à fermer les yeux sur leurs dérives policières et mafieuses. [Le Monde] Luis Martinez, Directeur de recherche au CERI-Sciences Po et directeur du Centre d’études et de recherche sur l’Afrique et la Méditerranée (Ceram) à Rabat : La chute du président Ben Ali, à la suite d’un mouvement de contestation surprise, nous amène à repenser la question de la stabilité et du devenir des régimes politiques en Afrique du Nord et à nous pencher sur le cas du paradoxe tunisien: comment une société éduquée, employée dans une économie diversifiée, composée d’une classe moyenne, peut-elle cohabiter avec un régime policier aussi brutal que corrompu ? Les multiples techniques élaborées par le régime tunisien pour mettre sous contrôle les ressources politiques et économiques de ce pays constituent une partie de la réponse. [Le Monde] L'opposant islamiste, Rached Ghannouchi, est arrivé dimanche dans le pays, après plus de vingt ans d'exil. Acclamé par ses partisans, plusieurs dizaines de défenseurs de la laïcité ont tenu malgré tout à
être présents avec des pancartes contre le fondamentalisme. Le nouveau gouvernement s'est mis au travail. Au menu, transition démocratique et relance économique. Selon Alexandre Adler dans Nice Matin, "La Tunisie n'était pas un pays monstrueux". Pour Renaud Muselier, député et président du Conseil Culturel de l'Union pour la Méditerranée, "la Méditerranée nous rapproche, l'UpM nous rassemble". Les patrons tunisiens quant à eux, approuvent le nouveau gouvernement. Après le remaniement ministériel, la rue hésite sur la suite du mouvement. [La Marseillaise 31 janvier, 41 et 30 janvier, 36 ; La Provence] Les ministres européens des Affaires étrangères sont tombés d’accord hier pour geler les avoirs en Europe de l’ancien président tunisien Ben Ali ainsi que ceux de sa femme, ont indiqué des sources diplomatiques. La sanction pourra être étendue à d’autres personnes qui ont acquis des biens avec des fonds provenant de l’Etat tunisien. [20 Minutes] Dans un entretien téléphonique avec le nouveau ministre tunisien des affaires étrangères, Ahmed Abderraouf Ounaïs, la Haute représentante de l'UE aux affaires étrangères, Mme Catherine Ashton, l'a invité à Bruxelles la semaine prochaine. [DNA, 29 janvier]
Pays arabes
La plupart des dirigeants arabes sont sur le qui-vive depuis la chute de Ben Ali, et surveillent de très près la contagion qui a gagné l'Egypte. Jacques Huntzinger, ancien ambassadeur de France en Israël, secrétaire général des Ateliers culturels méditerranéens, auteur de "Il était une fois la Méditerranée", répond aux questions de Nice Matin ; "la question clé est l'attitude des militaires en Algérie et en Egypte". Selon Henri Génard dans La Marseillaise, "après le continent latino-américain hier, le monde arabe aujourd'hui, une irrésistible ascension est en marche, celle des peuples. Un air de liberté souffle sur la planète". [Nice et Var Matin, 30 janvier, 14 ; La Marseillaise, 30 janvier, 35] Un dossier spécial de quatre pages pour comprendre les événements dans les pays arabes. La mobilisation va grossissant en Égypte, malgré l’annonce, hier, d’un nouveau gouvernement. [La Croix]
Algérie
Une marche de l'opposition aura lieu le 12 février pour le changement et la démocratie. [La Marseillaise, 30 janvier, 36] Une coordination nationale pour le changement et la démocratie lance un nouvel appel à manifester à Alger et en région le 12 février. [L'Humanité]
Des heurts se sont produits samedi dans le pays qui demande le départ du président Saleh, au pouvoir depuis 1978. [La Marseillaise, 30 janvier, 36]
Lady Ashton
Plus d’un an après sa nomination, Lady Ashton peine toujours à convaincre. En public comme en privé ! Pourtant elle ne répugne pas à la peine : négociant un jour avec les Iraniens, recevant le numéro 2 du Pentagone les jours suivants. Mais la voix de l’Europe continue d’être enrouée. Le nouveau dispositif du Traité de Lisbonne qui veut que la même personne représente l’Europe à l’extérieur, soit commissaire européen et préside le Conseil des Affaires étrangères, donne « un agenda impossible à tenir » souligne un haut diplomate européen. [Ouest-France, 31 janvier]
Biélorussie
L’UE a décidé, hier, un gel des avoirs et une interdiction de visas pour le président Alexandre Loukachenko et 157 de ses proches. Les Etats-Unis s’associent aux sanctions de l’UE contre la Biélorussie, considérée comme une dictature. Il s’agit de protester contre la vague d’arrestations d’opposants au régime après la présidentielle de décembre, marquée par la reconduction de Loukachenko pour un quatrième mandat. [Le Parisien] Face à la bureaucratie européenne, qui exigeait d’Alexandre Loukachenko la libération de tous ses opposants, le président biélorusse a cherché à finasser. Non sans succès. À la place de l’élargissement massif réclamé par Bruxelles, il n’avait libéré samedi qu’une seule de ses bêtes noires, Vladimir Nekliaev, tout en jugeant utile de l’assigner à résidence et de le flanquer en permanence d’un agent du KGB. Les Vingt-Sept n’ont pas pleinement apprécié les subtilités diplomatiques du «dernier dictateur d’Europe». Réunis hier à Bruxelles, ils l’ont privé de visa européen, ainsi que 156 caciques du régime. Leurs avoirs financiers ont également été gelés. [Le Figaro] Les autorités biélorusses ont libéré sept opposants détenus, samedi 29 janvier, dont un ancien candidat à la présidence, arrêtés en décembre 2010 lors de manifestations contre la réélection du président Alexandre Loukachenko. Ces libérations ont eu lieu alors que l’UE se prépare à annoncer qu’elle n’accordera plus de visas à M.Loukachenko et à une centaine de ses collaborateurs en réaction à la
répression contre l’opposition. [Le Monde]
Turquie - Israël
Le succès commercial de "La vallée des loups-Palestine" est d'ores et déjà assuré. Ce film d'action, très polémique, fait déjà les gros titres d'une bonne partie des médias turcs et "va être un succès en Europe" selon son réalisateur. Il se base sur des faits réels, à savoir l'attaque par l'armée israélienne de la flotille humanitaire pour Gaza. Huit mois après l'assaut, les relations entre les deux pays restent extrêmement tendues. Ankara continue d'exiger des excuses officielles et des compensations pour les familles des victimes, sans succès. [La Provence, 29 janvier]
Ile de Gorée
Mercredi prochain s'ouvrira sur l'île de Gorée, l'Assemblée Mondiale des Migrants ; une étape charnière vers une nouvelle humanité faite de liberté de circulation et d'installation. [La Marseillaise, 29 janvier, 38]
Nouvelles nationales liées à L'Union - France
N. Sarkozy /
Une trentaine de chefs d'Etat tentent de mettre un terme à l'enlisement en Côte d'Ivoire.
N.Sarkozy, président du G20, veut faire du développement du continent une priorité. [La Marseillaise, 31 janvier, 41 ; Nice et Var Matin, 30 janvier, 12]
N. Sarkozy /
Taxer les transactions financières afin de financer l’aide au développement ? Nicolas
Taxation des
Sarkozy l’a rappelé la semaine dernière : ce sera l’une des priorités de la présidence
transactions
française du G20. Pour permettre aux pays riches de tenir leurs engagements d’apporter
financières
100 milliards de dollars par an au développement des pays pauvres, une telle taxe est « morale et juste », juge le chef de l’État. Un avis que les partenaires de Paris ne partagent pas forcément. « Nombre de pays sont aujourd’hui très rétifs », a admis Christine Lagarde, dans une interview hier à La Tribune. Selon eux, il y a quatre manières possibles de taxer la finance mondiale. La première consisterait à créer une surtaxe sur les profits des banques et sur les rémunérations de leurs traders. Selon des estimations de la Commission européenne, un relèvement de 5 % des taxes sur les bénéfices des banques du Vieux Continent rapporterait 3 à 4 milliards de plus dans l’UE. [Le Figaro]
B. Le Maire -
Invité par le député UMP Robert Lecou, le ministre de l’Agriculture était dans l’Hérault,
Viticulture
ce lundi pour une journée consacrée à la viticulture. Bruno Le Maire : "Je veux d’abord procéder à un état des lieux avec les viticulteurs. Cette année le nombre de dossiers est beaucoup plus important. Nous avons payé à ce jour 40 M€ contre 20 M€ à la même date l’an passé. Il faut accélérer le rythme des paiements pour répondre aux besoins. Il y a un peu plus d’un an, l’UE était effectivement engagée dans la voie d’une libéralisation. En prenant la tête d’un mouvement pour la régulation, j’ai réussi à inverser la tendance. Aujourd’hui, l’objet du débat, c’est la régulation, pas la libéralisation des marchés. Je souhaite qu’on aille jusqu’au bout de cette régulation afin qu’on puisse intervenir lorsqu’il y a un effondrement des cours.". [Midi Libre, 31 janvier]
Bruno Le Maire : « J’ai pris conscience que l’irrigation était vitale pour beaucoup de régions. Elle est liée à la question de la compétitivité. Il ne faut plus que nous nous fassions manger des parts de marchés. Il me reste aujourd’hui à apporter la preuve, à la Commission européenne, que nos ressources en eau sont suffisantes. Les professionnels de la région ont des projets très intéressants pour lesquels ils souhaitent obtenir un financement sur le deuxième pilier de la PAC. Nous allons réunir les arguments nécessaires pour obtenir l’accord de Bruxelles. Pour éviter la surproduction, le développement de l’irrigation doit se faire dans le cadre d’une solide organisation de l’offre. Je sais que les viticulteurs en sont conscients. » [Midi Libre, 31 janvier]
Téléphonie
En 2008, la Commission européenne a identifié, pour chaque Etat membre, l’offre la
moins chère permettant de passer 65 appels et d’envoyer 50 SMS et 3 MMS par mois. La France est le deuxième. [Metro]
Concurrence
Interview dans Nice Matin de Laurent Trocmé, président de la fédération du BTP des
déloyale
Alpes-Maritimes (Paca), selon qui "le plombier polonais est toujours là". Il reconnaît que le BTP est par nature une industrie de main d'œuvre et que le problème, c'est qu'elle est très sensible à la concurrence déloyale, du fait des salaires beaucoup plus bas. [Nice
Sauf surprise de dernière minute, le dernier chapitre de la saga Sanofi-Genzyme s’est
ouvert ce lundi. Le laboratoire tricolore aurait conclu un accord de principe sur les modalités d’un rapprochement avec sa cible américaine, spécialiste des maladies rares, a rapporté l’agence Reuters. Selon ses sources, l’opération pourrait être finalisée dans une ou deux semaines. [La Tribune]
Sécurité
Somnifères, comme la Mepronizine, le Stilnox ou le Noctran ; produits pour perdre du
sanitaire
poids tel l’Alli ; antidiabétiques comme l’Actos ou encore l’insuline Lantus ; vaccins ; antirétroviraux… Hier, la Direction générale de la santé (DGS) et l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) ont rendu publique la liste des 77 médicaments et 12 classes thérapeutiques qui font l’objet d’un « suivi renforcé de pharmacovigilance en France ». [Le Figaro] L’Afssaps a publié hier une liste de plus de 140 produits «sous surveillance», dont certains vont être retirés du marché. [Libération] Expliquer pour rassurer sur la sécurité des médicaments présents sur le marché. En pleine tourmente provoquée par l’affaire du Mediator, c’est la tâche à laquelle se sont attelées la Direction générale de la santé et l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps). Toutes deux devaient faire le point, lundi 31 janvier, sur les médicaments dont la surveillance a été renforcée. [Le Monde]
Grève des Ports Miné par les grèves, le premier port français a raté la reprise du trafic maritime.
Successivement doublé par Hambourg puis Amsterdam, il est tombé en 2010 à la cinquième place européenne. [Le Figaro] L'activité du Grand Port Maritime de Marseille a été très perturbée ce week-end par la grève de ses agents et par les dockers qui réclament le maintien des départs anticipés à la retraite pour cause de pénibilité du travail. Arrêt des trafics de marchandises et de vrac solide sur la zone de Fos, ainsi que de l'activité du terminal pétrolier. Côté Marseille, arrêt de l'activité conteneurs. [Métro Provence, 31 janvier, 10 ; La Marseillaise, 29 janvier, 36]
Marseille-
Le député européen MoDem du Sud-Est, Jean-Luc Bennahmias, affirme que "Bruxelles
Provence 2013
reste prudente" vis-à-vis de Marseille-Provence 2013. "On attend de voir" affirme l'eurodéputé, estimant par ailleurs que "le projet pourrait être plus ouvert et mieux géré". Par ailleurs, en vue de Marseille capitale européenne de la Culture en 2013, la ville de Marseille prépare un document sur les 12 travaux du J 4 pour montrer l'effort en matière d'aménagement et d'investissement dans le projet. Du fort St Jean au Mucem et le tunnel Nord/Sud, plus de 520 millions d'euros sont investis par les collectivités locales et l'Etat. A Aix, Maryse Joissains a présenté le volet aixois du "dossier" MP 2013. A l'occasion du premier conseil municipal de l'année, Il y a fort à parier que les débats entamés la semaine dernière sur le thème du "oui mais…" se prolongent lundi soir. [La Provence, 29 janvier, 5 ; La Provence, 28 janvier, 3 ; La Provence éd Aix, 31 janvier, 4]
Conférence
Le Comité français de l’arbitrage (CFA), le Centre de recherche sur le droit des marchés et des investissements internationaux (Credimi) et le Collège européen de Paris organisent, le 11 février à Paris, une conférence intitulée « Arbitrage et droit de l’UE ». [La Tribune]
● Nouvelles nationales liées à L'Union - Autres Etats membres
Le Parlement irlandais sera dissous ce mardi pour des élections le 25 février. Une coalition Fine Gael et travaillistes devrait sortir des urnes. Enda Kenny, le leader du Fine Gael et probable prochain Premier ministre, l’a rappelé samedi lors d’une rencontre avec Jose Manuel Barroso, « Je lui ai dit clairement que si nous étions élus, nous chercherions à renégocier notre plan de secours. » Selon lui, il en va de l’intérêt du reste de l’UE. Car un taux d’intérêt trop élevé risque simplement d’enfoncer un peu plus l’Irlande. D’autant que l’économie reste en berne, avec à peine 1 % de croissance prévue en 2011. [La Tribune] La facture que l’Irlande devra acquitter en contrepartie de l’aide européenne figure au menu des chefs d’Etat et de gouvernement se retrouvant à Bruxelles à la fin de la semaine. [La Tribune]
La Hongrie est prête à faire valoir le droit communautaire concernant sa loi controversée sur la régulation des médias, a indiqué, hier, le ministre de la Justice, dans une réponse à la commissaire européenne chargée du dossier. Bruxelles avait demandé à Budapest d’éclaircir plusieurs points de sa loi controversé instituant notamment l’obligation d’une « couverture équilibrée » pour tous les médias. [Les Echos]
Allemagne
Dépourvue de salaire minimal légal, l'Allemagne est accusée de dumping social dans ses abattoirs où sont employés à bas prix des Européens de l'Est, à la grande colère de ses voisins. [DNA, 29 janvier]
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ENGIADINA «Üna sfratomada per l’economia da la Val Müstair» Decisiun dal Tirol dal süd e las consequenzasvestir illa regiun Val Müstair. Perquaispera’l cha la politica s’ingascha per chat-■ Sco illas provinzas talianas Lom- bardia e Friaul exista eir i’l Tirol dal süd l’intenziun d’adattar il predsch da Fats accumplits chi dan da stübgiar benzin i’l Vnuo