Ag20001.pdf

Assemblée Générale : Association « Enfants-Soleil ». L’assemblée générale annuelle de l’Association « Enfants-Soleil » s’est tenue le samedi 2 décembre 2000 au siège de l’Association 24 Challe Pourpre 95610 Eragny sur Oise. La séance a été ouverte à 20 heures. Etaient présents : M. Breban Christian Etaient représentés : M. Quelven Roland Absents non représentés : M. Prunier Raymond ( Une erreur a fait que la convocation de M. Prunier n’a pas été envoyée, une lettre d’excuses lui sera envoyée en même temps que le compte rendu de l’Assemblée générale.) L’Assemblée générale a été retardée à dessein cette année pour mieux concorder avec l’année
civile.
Les membres présents ont fait un bilan des trois années d’existence de l’Association et évoqué
L'ensemble des projets à court et moyen terme. Ils ont passé en revue les activités de l’année
2000.
Ils ont étudié le budget de province présenté par Mlle Annie Colin, vice présidente, et celui du centre d’Eragny pour la région parisienne présenté par Mme Chantal Brancq, trésorière. Elle a été aidée par Mme Janine Gaillard, que nous remercions de sa collaboration et de ses conseils éclairés. * Bilan des activités. * Désignation des membres du conseil d’administration. * Activités 2000 Région parisienne * Activités 2000 Province * Actions sur le terrain. * Projets à court et moyen terme. * Evolution de l’Association à long terme * Bilan financier Province * Bilan financier Région parisienne * Communication (Boutique. Site. Mails) Autres Associations. * Bilan financier et stocks Région Parisienne
1) Bilan des activités

L’activité principale de l’association a été la promotion de l’Art pictural haïtien lors
d’expositions organisées en région parisienne et en province. La liste complète des futures expositions est disponible sur le site Internet. Aucune aide financière n’a été sollicitée auprès d’organismes publics ou privés. Quelques expositions ont été très intéressantes aussi bien sur le plan des ventes que sur celui Carrousel du Louvre Paris. (Qui sera reconduite en Septembre 2001 grâce à Mlle Marlène Haentjens, et son Agence de communication Art and Love, et aux propriétaires d’Universal Resto qui nous ont aidés.) Marché de l’Art Conflans Ste Honorine qui nous invite chaque année. Lycée Hôtelier Auguste Escoffier Eragny sur Oise dont le Proviseur M. Richard et tout le personnel nous ont accueillis avec beaucoup de sympathie Service culturel de la mairie d’Eragny sur Oise qui nous prêté une salle d’exposition de la La mairie d’Andrésy. Celle de ST. Ouen l’Aumône. La Banque CIC et son comité d’entreprise dirigé par M. Lebreton, qui nous permet des expositions dans son centre national de Cergy Pontoise. Le CAT Le Goéland à Chenôve qui nous accueille chaque année. SOS Sahel à Auvers sur Oise. « Aide et Action » avec qui le centre de Province s’associe pour une exposition-conférence dans les collèges. Et bien d’autres manifestations qui ont été organisées dans le bénévolat par les membres et les sympathisants. Ce qui prend beaucoup de temps et demande beaucoup de sacrifices. Que toutes les personnes ayant collaboré à nos actions soient remerciées chaleureusement
La vente d’étiquette – ponctuelle - et celle de T shirts ( fabriqués à Dijon par le centre
d’aide aux travailleurs handicapés : CAT) a apporté quelques subsides supplémentaires. Les stocks de T shirts sont importants : ils seront mis en vente cet été. (Prix 6OF) Stocks de T shirts :
Province : 71 Région parisienne : 76
( Donc une réserve de 8820F)
Stock de planches d’étiquettes : 80 planches.
Les étiquettes sont souvent offertes aux personnes qui nous achètent des tableaux.
Stocks de tableaux : Dijon : 64 Eragny : 114
( Donc une réserve d’environ 60000F)
L’Association « Enfants-Soleil » n’ayant pas une vocation commerciale, les mêmes activités seront poursuivies en 2001 sans y ajouter d’activités nouvelles. La fête annuelle de l’Association qui a rassemblé environ 80 personnes le 24 juin 2000
dans la salle des fêtes du Lycée d’Herblay sera reconduite. Sans doute le 9 juin. Cette fois au Collège des Hautes Rayes à Conflans Sainte Honorine. Nous espérons beaucoup de monde. Cette manifestation n’est pas négligeable sur le plan financier, mais elle a surtout pour but de faire connaître l’Association et de rassembler, d’échanger, de s’amuser ensemble, tout en prenant conscience de la nécessité d’un engagement pour une cause qui est le défit du prochain siècle : en finir avec la misère. Nous espérons que l’orchestre Jazztérix, dirigé par Mme Florence Mesplède, reviendra animer cette fête , comme il l’a fait l’an dernier.
La communication
Une grande partie de l’activité d’une Association Humanitaire est la communication.
L'échange avec des entreprises, avec d’autres Associations ou des organismes qui s’impliquent dans les activités similaires. Les forums des Associations sont à ce titre très intéressants. Nous avons participé à celui d’Eragny sur Oise en septembre, comme chaque année. Notre centre de province participera en mars à celui de Dijon. D’autre part, un point très important de nos projets concernait Internet. Nous avons beaucoup avancé sur ce point et réalisé tous nos projets.
APAM. (Association pour la promotion de l’Art dans le monde ) et autres Associations
L’APAM est une Association qui, avant nous (elle a plus de dix ans d’existence) s’occupe de

la promotion de l’Art dans le monde, et consacre ses fonds aux enfants déshérités, et en
particulier à ceux des bidonvilles d’Haïti ( Cité Soleil entre autres.) Ils organisent comme nous
des expositions dans la France entière, et sont, comme nous, bénévoles. Nous les avons
rencontrés lors de l’une de leurs expositions, à Dijon. Ils ont édité un très beau livre sur la
peinture haïtienne, dont nous avons acquis plusieurs exemplaires. Deux de leurs membres, M.
et Mme Salat
ont adhéré à notre Association, il est très important de pouvoir échanger avec
des gens qui ont plus d’expérience que nous, et qui poursuivent les mêmes objectifs. Nous
étendrons notre collaboration afin de pouvoir collaborer sur place. On pourrait envisager une
aide pour leurs actions sur la santé, en leur envoyant des médicaments ou du petit matériel
médical. On pourrait coordonner nos actions sur le terrain.


Le site Enfants-Soleil Internet. (Voir adresse ci-après.)

La construction de site a été réalisée par notre Président Christian Breban. Il informe les « visiteurs » sur toutes les activités de l’association, nos projets, nos futures expositions. Quelques pages retracent l’histoire d’Haï ti. D’autres montrent notre travail sur place, nos écoles. D’autres encore font prendre conscience des conditions effroyables dans lesquelles vivent les enfants des bidonvilles, elles abordent les problèmes de la santé, de l’école. En tout une quarantaine de pages. Le site sera mis à jour régulièrement, et peut -être remanié, car les « pages perso » de Libertysurf n’offrent pas les conditions idéales pour l’hébergement d’un site important. D’autres pages sont prévues sur la santé, les religions et la société ( le Vaudou) d’autres, peu à peu sur les peintres et la peinture.
La boutique « Enfants-Soleil » Internet. (Voir adresse ci-après)

Mme et Monsieur Raimondi, qui animent l’Association pour la province, avec toute l’équipe de Dijon, ont pris en charge, avec leur efficacité habituelle, cette tâche très importante pour l’Association. La boutique existe depuis 6 mois. Elle a été possible grâce à un sponsor. C’est là une aide très importante. Cette boutique permet la vente de tableaux par internet. Elle autorise le paiement électronique sécurisé. Vu le coût de revient d’une boutique, nous n’aurions jamais pu en disposer. Une connection, très facile d’accès, existe entre la boutique et le site, ce qui permet aux visiteurs de se renseigner sur l’Association et de contempler les tableaux mis en vente Merci à l’entreprise BSV et à son PDG M. Tirard pour son accueil et à Monique et Bernard Raimondi pour leur indispensable collaboration technique.
La communication par Internet : les MAILS
Nous communiquons à tous les membres, dans une page annexe, toutes les adresses

Actions sur le terrain.

Les écoles.
Nous avons désormais en charge 7 écoles dans les bidonvilles d’Haï ti
Canapé Vert.
La liste de ces écoles est disponible sur le site (Voir ci-après). La liste des directeurs de ces
écoles, des instituteurs, et même celle des niveaux de classes et des élèves (environ 1200) est
mise à jour chaque année. Nous sommes ainsi informés de l’évolution de ces écoles, comme de
l’évolution du nombre d’élèves admis. ( Nous publierons sur le site Internet des rapports sur les
actions de santé entreprises auprès des enfants)
Le nombre d’élèves a peu augmenté, car les écoles sont encore très petites et ne peuvent
contenir qu’un nombre limité d’enfants, même si les conditions n’ont rien à voir avec celles des
classes françaises. Les premiers efforts ont consisté à les améliorer.
Les interventions sur place dans les écoles
.
Assainissement.
Trois de ces écoles ont eu l’an dernier besoin de travaux d’assainissement. (Toitures, toilettes,
cours, salles de classe.) Les conditions d’hygiène étaient tellement désastreuses qu’il s’agissait
d’une priorité. ( La Fraternité. Nazareth. Le Samaritain.) Lorsque les pluies sont fortes, tous les
égouts, qui sont à ciel ouvert, et les ordures de la cité, envahissent tout. L’eau a parfois atteint
un mètre de hauteur. Alors, les habitants perdent le peu qu’ils possèdent.
Une autre école (Les petits Luminous ) a eu besoin d’une aide pour terminer les murs. Située au
pied d’un remblai instable, elle ne présentait pas les conditions minimales de sécurité. La
construction des toilettes est à réaliser cette année.
L’école J.F. Biassou est en très mauvais état. Un local prêté jusqu’en mars doit être vendu et le
propriétaire nous a fait une offre. ( Voir projets)
Ce sont les directeurs qui proposent ensemble les tranches de travaux. Ce sont nos finances qui
en décident.
Mobilier.

Par tranches, nous apportons notre aide pour fabriquer des bancs, des chaises, des bureaux, des tableaux. Tout est fabriqué sur place, ce qui permet de faire des économies, tout
en intégrant à notre action les artisans de la cité. Leur rémunération ne représente qu’une
petite part des dépenses. Ce sont les directeurs qui s’en chargent, sur les fonds qui leur sont
alloués.
L’école « Le samaritain » a été cambriolée en novembre, et tout le matériel scolaire a disparu
ainsi que les meubles. Il va falloir aider à tout refaire. Les enfants y travaillent actuellement
dans de très mauvaises conditions. Cela fait aussi partie de la réalité de ces lieux qui sont
« hors droit. »
Matériel scolaire.

Tous les trimestres, nous apportons une aide pour le matériel scolaire. C’est bien sûr très insuffisant, vu nos moyens restreints. Mais les crayons, le papier, les gommes, les cahiers sont fournis à chaque élève. ( Ils sont achetés sur place, faisant travailler les petits commerces locaux, cela permet d’autre part d’adapter exactement les achats aux besoins des écoles). Nous avons fait parvenir en novembre une somme de 7000F aux écoles, mais nos finances nous ont permis d’ajouter, en décembre un petit bonus de mille francs par école, pour Noël.
Cette somme permettra aux instituteurs d’organiser une modeste fête. Ainsi, des enfants qui
n’ont jamais rien eu, auront-ils un peu de joie comme les autres enfants du monde.
Habits et chaussures.

Les uniformes ( Jupes, shorts, T shirts, chemises) des enfants qui ne peuvent s’habiller sont fabriqués sur place grâce à l’aide de l’Association. Il s sont ainsi très bon marché. Des paires
de chaussures sont aussi fournies aux enfants qui n’en ont pas. Le fait d’être bien habillé et de
montrer qu’ils vont à l’école est une fierté pour les enfants, c’est une part de leur dignité
retrouvée. C’est très important aussi pour les parents, qu’il est essentiel d’impliquer dans notre
action.
Le Logo « Enfants-Soleil » a été apposé sur toutes les écoles. Ils font connaître l’Association
dans Cité Soleil et Canapé Vert, ils font prendre conscience, ils favorisent notre implantation
parmi la population locale, qui, souvent, a été flouée par de belles paroles de visiteurs d’un
jour, ou la promesse de grands projets jamais réalisés.
L’action d’Enfants-Soleil est pragmatique et s’inscrit dans la durée. Nous voulons de
véritables échanges, et impliquer le plus possible la population locale dans nos projets.

Les envois d’argent.

Nos envois de fonds se font actuellement par Western Union. Agence internationale de
transferts de fonds. Ce mode de transfert est sûr, rapide, mais très cher. Notre représentant
donne alors rendez-vous aux directeurs d’école, dans la plus grande discrétion et leur remet
l’argent. Il n’y a pas de chèques dans la cité. Et les risques sont toujours présents à ce niveau.
Il n’y a pas d’autre moyen, pour l’instant ce système fonctionne. Dieury Guelcé connaît
parfaitement Port au Prince et il lui est arrivé de remettre l’argent sur le compte, lorsque des
bandes rôdent autour de la banque, pour revenir le lendemain.

Nous envisageons pour bientôt, l’ouverture d’un compte dans une banque de Port au Prince, ce qui permettrait à Dieury Guelcé de ne sortir que l’argent nécessaire aux paiements,
au fur et à mesure.

Les dispensaires et l’hygiène.
Deux dispensaires. Deux médecins. Trois infirmières.

En 1999, l’Association « Enfants-Soleil » avait décidé, avec un médecin travaillant sur place, de mettre en place un seul dispensaire central dans le quartier sud de Cité Soleil : le
plus grand bidonville d’Haï ti, là où nous avons 4 de nos écoles.
Le docteur Flérizard, avec qui nous travaillions est décédé en septembre, sans doute d’une méningite contractée dans la Cité. Il avait 35 ans. C’était un homme charmant, dévoué, efficace et sûr. Nous avions tout pensé et mis en place grâce à sa collaboration. Sa dernière lettre, datée d’août, était pleine de projets, de générosité et d’espoirs. Il avait entamé la réalisation d’un dossier de santé sur les enfants des bidonvilles. Nous présentons à sa famille et à ses amis toutes nos condoléances les plus sincères. Un autre médecin, le docteur Idell Médar, travaillant dans la cité, avait collaboré au
projet, et nous avait déjà aidés en supervisant la distribution des 5000 boites de pansements
offertes en 99 par la Croix rouge, qui nous aide dans nos projets. Il a accepté de prendre en
charge le dispensaire. Mais ce médecin travaille au nord de la cité. Les conditions de sécurité ne
permettent pas aux enfants de passer du sud au nord de cette Cité. C’est trop dangereux pour
eux.
Le docteur Idell Médar prendra donc en charge les enfants de la partie Nord (Une seule
école s’y trouve : l’Ecole IMAO, mais c’est la plus grande.) Il nous a fallu mettre en place le second dispensaire pour les enfants de la partie sud. (Les
quatre autres écoles de Cité Soleil aidées par Enfants-Soleil.). Grâce à la collaboration de notre
correspondant sur place M. Dieury Guelcé, nous avons obtenu la collaboration d’un second
médecin qui, lui, travaille dans le sud. Il s’agit du docteur Joseph. Nous avons reçu de lui son
curriculum vitae, son acceptation de travailler avec nous. Il est installé sur place et travaille
depuis des années dans la cité, en même temps qu’à l’hôpital de Port au Prince. Il nous a fourni
des renseignements sur les maladies les plus courantes- enfants, adultes-, et des listes de
médicaments les plus indispensables.
Trois infirmières aident bénévolement les médecins.
Il nous faut féliciter et remercier toutes ces personnes pour leur dévouement, leur courage et
leur travail dans des conditions très difficiles. Ils sont un maillon indispensable de la chaîne.
Sans eux, rien ne serait possible. Ils prendront dans l’Association une part de responsabilité de
plus en plus importante.
Les dispensaires.

Les locaux sont vétustes, mais semblent sûrs. Ils servaient déjà de centre médical, mais sans aucun moyen et pratiquement sans médicaments. Nos moyens ne nous permettent que d’utiliser des locaux déjà existants et de les faire revivre. Les médicaments seront distribués sur ordonnance, gratuitement, aux malades démunis, sous la responsabilité des deux médecins. L’association a commencé à envoyer des caisses de médicaments triés par les pharmaciens de notre région et de province. Ils sont vérifiés, étiquetés « EnfantsSoleil » les boîtes sont fermées, comptées au départ et à la réception par notre collaborateur et les médecins. Ils sont ensuite partagés entres les deux dispensaires selon les besoins. Les échanges entre les écoles et les dispensaires sont maintenant très fréquents : il est très important qu’une collaboration très étroite leur permette d’être efficaces. Adresses des deux dispensaires :
Centre Médical 132 Av. Soleil Port au Prince Haï ti Tel
: 246-5264 Dr. Joseph
Clinique médico-dentaire Soleil Boston 121 Port au Prince Haï ti. Dr. Idell Médar

Les envois de médicaments et lunettes.

Les envois de cartons de médicaments se font par l’intermédiaire d’ASF. (Association
Aviation Sans frontières) . Cette Association achemine gratuitement les colis, avec une
efficacité un sérieux, une ponctualité admirables. Nous nous permettons de remercier
chaleureusement cette Association dont l’aide nous est extrêmement précieuse.

Notre rythme d’envoi pourrait être bientôt de 5 cartons par quinzaine. Notre permanent sur place réceptionne les colis à l’aéroport auprès du chef d’escale et les emporte vers le dispensaire central sud. Ce qui n’est pas toujours très sûr, mais c’est le seul moyen. Pour les envois plus nombreux que nous projetons, nous espérons que les douaniers se montreront compréhensifs. Cela a été le cas jusqu’à présent grâc e à la diplomatie de Dieury Guelcé. Là encore, la constitution de l’Association sur place, avec des membres Haï tiens, sera importante. Les élections qui viennent de se dérouler à Haï ti n’auront pas forcément comme résultat l’établissement d’une démocratie véritable. Il pèse en ce moment un climat d’incertitude et la violence qui a précédé les élections n’a pas cessé depuis. Les types de médicaments que nous envoyons sont les suivants ( la liste n’est pas exhaustive.) Antiseptiques et anti-infectieux ( Amphocycline, Flammazine, Diprosome, Fluvernal) Antalgiques ( Diantalvic, Efferalgan, Lamaline Spasmpidenal, Duphaston) Anti-inflammatoires (Beclo rhino, Becitide, Dissolvural) Médicaments ophtalmiques ( Sterdex, Naabak) Vitamines ( Ostram) Antibiotiques ( Rovamycine, Amoxycilline) Antihistaminiques (Telfast) Anti diarrhéiques (Carbolevures) Seringues. Pansements. . Tous les membres de L’Association, et les pharmaciens qui participent à la collecte des médicaments disposent de listes établies par les médecins haï tiens. Mais bien d’autres sont utiles. ( Voir ci-dessous : projets) L’état de santé des habitants des bidonvilles d’Haï ti est, d’après les médecins, déplorable. La malnutrition, la sous nutrition chronique, la malaria, le Sida, la tuberculose… La faim n’est pas seulement une souffrance, une préoccupation permanente des parents et des enfants, c’est aussi une faiblesse permanente, le désespoir, la honte. La sous nutrition
affaiblit les défenses de l’organisme, provoque des retards de croissance, des déformations de
squelette, et aussi, souvent, des lésions du cerveau qui amoindrissent les facultés intellectuelles.
C’est pourquoi, pour intervenir au niveau de la santé, il faut aussi se préoccuper des carences
alimentaires. Nous cherchons à faire plus sur ce point.

Les lunettes.

Les habitants de ces cités sont à un tel point démunis qu’ils ne peuvent avoir accès à des lunettes. Elles sont importées des USA et donc hors de prix. Nous avons donc mis en place en
France un modeste réseau de récupération des lunettes qui fonctionne actuellement avec la
collaboration de cinq opticiens qui se chargent du ramassage et du tri. Nous avons pu envoyer
ce mois-ci 400 paires de lunettes depuis Dijon. La collecte sur la région parisienne aura lieu en
janvier.
Sur place, ces lunettes sont confiées à un opticien qui, en collaboration avec les deux médecins
et un oculiste, ( qui réside en ville) les fournira gratuitement aux gens qui en ont besoin, et en
particulier aux enfants qui ont très souvent des problèmes de vue très handicapants. C’est un
gros travail d’organisation : il faut répertorier toutes les lunettes après analyse de leur
spécificité de correction et parfois les adapter. Il faudra sans doute envoyer du petit matériel
d’optique de base, qu’un opticien a proposé de fourni à bas prix.
Deux nouvelles collaboratrices de l’Association se chargeront pour la région Parisienne du
ramassage et des envois de lunettes et d’une partie des envois de médicaments. Mme Balme,
Mme Mounié.
Elles résident à Eragny et prendront peu à peu une place importante dans

l’Association. Toute collaboration nouvelle est un apport d’idées, de réflexion, de temps, utiles à tous. Le partage des tâches et des responsabilités au sein d l’Association est un gage de réussite. Toute personne doit à tout moment pouvoir assumer une tâche si une autre est indisponible. Une information dans la presse communale nous permettra de sensibiliser les gens afin qu’ils rapportent leurs lunettes chez ces opticiens. Certaines Mairie, dont celle d’Eragny sur
Oise
, qui nous a déjà rendu d’autres précieux services, ont déjà accepté ce projet
d’information.


Sécurité.

Les problèmes sont souvent des questions de sécurité. Sécuriser les écoles implique des
frais. Ne pas le faire implique des risques. ( Une école totalement pillée…) Ce sera une des préoccupations de cette année. Le problème de la sécurité des enfants est réglé par la mise en place du second dispensaire, mais cela implique des frais supplémentaires. C’est aussi pourquoi nous augmentons le nombre des pharmaciens qui travaillent avec nous. La crise terrible qui frappe Haï ti depuis des années touche d’abord les plus pauvres. Cette misère, qui ne cesse de grandir, engendre la violence.
Nouvelles écoles.

Si nous voulons augmenter le nombre d’enfants à l’école, le problème de nouveaux locaux se posera. Des milliers d’enfants attendent d’avoir accès à un minimum de savoir. Les locaux
des écoles sont souvent prêtés, et dépendent donc de la générosité des propriétaires. Certains
locaux sont abandonnés et peuvent être réhabilités.
Problème de l’acquisition du local qui se trouve en face de l’école J.F. Biassou. (actuellement
prêté par le propriétaire qui veut vendre assez vite ce local.) L’Association pourrait acquérir
ce local en dur (12000F) mais qui nécessite des réparations que nous avons évaluées l’an
dernier à 12OOOF ( toiture, sol, peintures, nouveaux bancs et tables. )
Il est certain que, peu à peu, l’objectif est d’acquérir des locau x nouveaux, et de les prêter à des
équipes d’instituteurs qui ne peuvent travailler faute de classe. C’est le meilleur moyen
d’augmenter le nombre d’enfants scolarisés. L’état haï tien est totalement absent dans ce
domaine, dans les bidonvilles qui ne figurent parfois même pas sur les cartes.

Ce local pourrait servir en même temps de salle de réunions des parents ou d’autres associations de la cité. Ce serait un facteur de plus d’intégration.
Association « Enfants-Soleil Haïti
».

L’Association a besoin d’un cadre juridique sur place : nous allons aider tous les membres Haï tiens de l’Association qui travaillent avec nous à se constituer eux-mêmes en une Association, « Enfants-Soleil Haï ti » qui aura plus de poids en face des autorités haï tiennes. Des démarches ont été entreprises, et des statuts adaptés sont en cours d’élaboration. Peu à peu, les personnes qui participent à notre action à Haï ti doivent devenir plus autonomes. Ils doivent élargir leur réseau afin d’obtenir des aides sur place. Ouvrir par exemple un compte en banque à Port au Prince pour faciliter les transports de fonds et amoindrir le prix.

Défraiement des collaborateurs haïtiens.

Il est évident que les médecins qui collaborent avec nous passent beaucoup de leur temps avec des malades qui ne peuvent pas payer. ( Il n’y bien sûr aucune sécurité sociale pour ces gens des bidonvilles….) Dans un avenir assez proche, il faudra penser à rembourser les frais, de nos collaborateurs, voire à leur octroyer une petite compensation pour leurs eff orts. Il en est de même pour les infirmières et pour notre collaborateur, Dieury Guelcé, qui passe depuis des années de très nombreuses heures au service de l’Association. Nous lui remboursons ses frais et c’est pratiquement tout. Mais ce n’est pas normal, vu le travail qu’il fournit et qui ne cesse d’augmenter. Les instituteurs, d’autre part, passent quelquefois six mois sans paye…tant l’administration haï tienne est désorganisée et sans ressources. Ce sont des gens qui font un travail dans des
conditions très difficiles et qu’il convient de saluer pour leur abnégation et leur courage.
Médicaments spécifiques.

De nombreux médicaments ou produits ne sont pas disponibles dans les récupérations des pharmacies. En particulier concernant les vitamines, les apports protéiniques… tout ce qui
touche à la sous nutrition ; les désinfectants…Certains médecins Français, qui nous ont déjà
aidés, nous ont proposé leur aide sur ce point. Le docteur Beckers qui s’occupe d’une
Association de médecins à Herblay,( région parisienne) nous a fourni une liste du petit matériel
médical important pour nos dispensaires (qui sont l’équivalent de « dispensaires de
campagne »). Toutes ces collaborations de professionnels nous permettent d’avancer plus vite
en évitant les erreurs. Nous pensons pouvoir compter sur les Associations de médecins ou sur
des laboratoires pharmaceutiques pour obtenir ces médicaments de base indispensables.

M. Michel Soulat, qui fait partie de la direction de Province, et qui se charge de la communication avec la Croix Rouge, ( où il travaille depuis des années comme formateur) apporte une aide précieuse dans ce domaine. ( Deux mille boîtes de pansement sont en cours d’acheminement depuis Dijon, vers nos dispensaires.) Livres et constitution d’une bibliothèque d’école.

La plupart des écoles sont si pauvres qu’elles ne possèdent aucun livre. Ils serviront aux enfants, mais aussi, pour certains, à la formation des maîtres. On pourrait objecter qu’il
faudrait des livres adaptés au pays, mais les enfants de cette génération sont destinés à faire un
bond dans le temps, et à passer directement via les média modernes de l’analphabétisme ou du
Moyen Age, au troisième millénaire. Ils possèdent une telle soif de savoir qu’ils en sont
capables. C’est à travers cette démarche qu’ils redécouvriront leur propre culture, ça n’est pas
en s’y enfermant, mais en s’ouvrant au monde qu’ils sortiront de la misère.

Nous sommes en train de mettre au point le ramassage de livres pour enfants et de livres de
classe qui peuvent servir aux enfants des écoles. Un inspecteur de l’Education Nationale nous a
donné un coup de main en faisant l’inventaire des livres hors programme dans les écoles. De
nombreux échantillons de livres ont été présentés aux instituteurs lors de notre dernière visite
en mai 2000. La langue officielle à Haï ti est le Créole, mais le Français est aussi la langue
parlée par tous les gens qui ont un peu d’instruction : les instituteurs font la classe dans les

deux langues et traduisent en créole les livres de lecture des petits. Ce sont ces livres qu’il nous
faut trouver d’abord, ainsi que des livres de classe (Maths, Français, sciences) des CP jusqu’à
la sixième.
Nous sommes en train de chercher à envoyer des caisses de livres, mais le prix du transport est
élevé. Air France Cargo nous propose 14F le Kg, c’est encore trop cher. Nous sommes donc à
la recherche de sponsors pour cet envoi.
Nous allons solliciter les éditeurs, les particuliers, les bibliothèques qui renouvellent leurs
livres, et les enfants des collèges ou lycées dans lesquels les membres de l’Association sont
professeurs. Plusieurs ouvertures intéressantes s’offrent déjà. Nous organiserons cet envoi
dans le premier semestre de 2001. Il est difficile d’être plus précis.
Voyages à Haï ti.

Tous les ans, nous nous rendons à Haï ti. (L’Association ne prend pas en charge ces voyages) Rencontrer nos collaborateurs sur place est important. Nous élaborons avec eux les projets, ils nous font part de leurs difficultés, de leurs espoirs. Nous prenons des contacts de plus en plus étroits dans la cité. Il faut du temps. Il faut expliquer. Il faut de la patience et de la prudence. Il faut créer du solide et du durable. Certains enfants peuvent aller à l’école, d’autres pas encore. Nous ne pouvons agir que dans la mesure de nos moyens, et cela n’est pas toujours compris. La misère est grande, et il ne faut pas promettre ce que nous ne pouvons tenir. Mais les idées ne manquent pas. M. Renard, secrétaire de l’Association se rendra de nouveau à Haï ti en juillet, pour mettre au point les projets, prendre de nouveaux contacts, et sans doute, si cela est décidé par les
membres, acheter, au nom de l’Association, le local en face de l’école J.F. Biassou.
La peinture et les peintres.

Un projet de livre sur la peinture haï tienne est évoqué. Ce n’est pas un travail facile. Nous
possédons actuellement une trentaine de fiches sur les peintres les plus représentatifs et les plus
doués. Ils s’y présentent, y parlent de leur vie de leur pays et de leur art, mais cela ne suffit pas
à faire un livre. Le projet est très intéressant mais il faut du temps. Rencontrer les artistes,
analyser leurs œuvres. D’autre part, il s’agit d’un investissement que, vu les urgences
auxquelles nous devons faire face, l’Association ne peut assumer à court ter me. Nous
produirons dans un premier temps quelques pages sur Internet, réservées aux peintres.
Certains des peintres dont nous avons diffusé les tableaux ont une réputation internationale.
Quelques-uns uns d’entre eux, grâce à l’Association, ont été repéré s par des amateurs d’art ou
des critiques. C’est une récompense et une fierté pour l’Association. Cependant, nous ne
sommes pas des marchands d’art. Nous continuons à vendre ces tableaux au plus bas prix. Ces
peintres continuent à nous confier leurs œuvres . Ils ont connu la pauvreté et ont gardé le sens
du partage. Nous les en remercions. Metellus Bekens, René Dufour, Isemorin Fritzner…il
faudrait les citer tous.


Renouvellement du bureau.

Le conseil d’administration de l’Association a été renouvelé à l’u nanimité sans
changement.
Les comptes de l’association.

Le budget a été étudié. Les comptes présentés par Mme Chantal Brancq, trésorière, font
l’objet de l’ annexes ci-jointe. Les comptes ont été approuvés à l’unanimité.

COMPTE D’EMPLOI DES RESSOURCES DE L’ANNEE 2000 en francs Région Parisienne
Achats matériels pour réaliser les cadres des tableaux Achats tableaux Haï t i Dons pour réalisation travaux dans école + fonctionnement Envois de médicaments Envois de lunettes Total des ressources
75214.46
Total des emplois
75091.63

Compte Association Province.

Ventes tableaux
Total ressources
26390.00
Total emplois

Provisions comptes 15 12 2000 : Rég. Paris 13000.00 Province : 16668.10 TOTAL : 29668.10

Stocks tableaux région parisienne : 94 (valeur : 33000 F environ) Stock tableaux province
La valeur estimée tient compte de ce que certains tableaux ont été endommagés durant le
voyage, d’autres ne correspondent pas à la qualité d’exigence de l’Association, et ne seront
donc pas mis en vente aux mêmes tarifs, certains autres ne seront pas mis en vente, pour
authenticité douteuse.
Le rapport de l’Association a été rédigé par M. Renard Gérard Secrétaire.
La séance a été levée à Minuit.


Boutique internet :
http://perso.libertysurf.fr/enfants.soleil/ Province : 2 Allée du Roussillon 21000 DIJON Haïti :

Source: http://www.enfants-soleil.org/doc_pdf/AG_2000.PDF

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HANDLUNGSLEITLINIE RÜCKENSCHMERZEN ARZNEIMITTELKOMMISSION DER DEUTSCHEN ÄRZTESCHAFT Arzneiverordnung in der Praxis, Sonderheft 6, Mai 1997Abkürzungen: TE = ausführliche Therapieempfehlung (Empfehlungen zur Therapie von Rückenschmerzen) I. DIAGNOSTIK A. Anamnese • Schmerzbeginn, -auftreten (plötzlich/allmählich, nachts, in Ruhe/bei Belastung) • Schmerzlokalisati

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